Malicorne – Le Bestiaire

<
>

Année : 1979
Label : Ballon Noir
Référence : BAL 13012
Format : LP

Musiciens
Patrick Le Mercier : Guitare Electrique, Tambora, Violon
Alain Roux : Harmonica
Jean Pierre Arnoux : Percussions, Batterie, Cymbale, Gong
Brian Gulland : Synthétiseur, Basson, Saxophone, Flûte, Harmonium, Oboe, Crumhorn
Dominique Regef : Violoncelle, Vielle A Roue; Rebec
Marie Yacoub : Chant, Vielle A Roue, Espinette Des Vosges, Dulcimer
Olivier Zdrzalik : Chant, Basse, Clavinet; Mbira
Gabriel Yacoub : Chant, Guitare Electrique, Banjo, Guitare Acoustique, Mandoloncelle
Hugues De Courson : Timpani

Enregistrement : Hugues de Courson, Studio Fromentel

Tracklist
Face A:

A1 Les 7 Jours De Mai
A2 La Mule
A3 Le Branle Des Chevaux
A4 Les Transformations
Face B:
B1 La Chasse-Gallery
B2 Le Ballet Des Coqs
B3 Alexandre – Danse Bulgare
B4 Jean Des Loups

Certains crieront au blasphème quand d’autres salueront l’innovation musicale. Le Bestiaire, c’est l’album qui fera basculer Malicorne dans le monde de la pop, celui qui façonnera les années 80 du groupe de Gabriel Yacoub, qui n’a eut de cesse de s’immiscer dans ces penchants progressifs, sans en oublier l’essence même du folk. Avec cette volonté constante de ne pas se satisfaire des débuts réussis, de collectage en passant par le renouveau folk du mid 70’s.

Le Bestiaire, c’est cette basse parfois funky, ces guitares électriques omniprésentes, l’apparition du synthé, habilement mises en scène avec les instruments traditionnels, conférant à cette album la marche à suivre pour moderniser ce renouveau folk en perte de vitesse en cette fin seventies.

Le Bestiaire se présente comme un album-concept, autour des animaux et de leurs mythologies. Deux des membres originels sont plus ou moins partis (Laurent Vercambre et Hugues De Courson), remplacés par un line-up plus complet. Le son est impressionnant de cohésion, avec une amplitude et une plénitude que peu de groupes pourront se targuer d’obtenir.

Alors oui, Yacoub et les siens empruntent des traverses, quitte à choquer les puristes. Mais n’est ce pas cela la musique, une recherche perpétuelle de nouveaux univers sans pour autant en oublier ses racines…

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *